samedi 10 novembre 2007

Les Samburu et leur village

Le Kenya compte 42 ethnies : les Samburu sont l'une d'elles, au même titre que les Masai. D'autres précisions sur les Samburu et les Masaï, en particulier sur les critères de beauté et les bijoux. On y apprend que les 2 sexes se rasent les cheveux, sauf raisons spécifiques.

Un ancien ...

Les femmes ...

Les enfants ...

Les hommes ...

Une case ...

D'autres cases, pour mieux percevoir la taille ...

Le toit de la case vu de l'intérieur

Les peaux sur le sol


Les bracelets et couteaux réalisés par le forgeron


Les chèvres et leur berger ...


Feu allumé à la manière traditionnelle, avec une bouse sèche émiéttée comme combustible ...




Chants au moment du départ ...

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Cher Raphaël,

Je passe un agréable moment sur ton blog (tu l'auras remarqué). J'aime la manière traditionnelle de faire le feu. je pense qu'une fois rentrée, j'aurais essayé, c'est pas la bousse qui manque dans nos campagnes... Véro

Anonyme a dit…

ça doit être impressionnant de voir tout ça, en vrai !
Les cases ont l'air solides malgré tout, mais il faut veiller à ne pas allumer le feu trop près des cases...
J'aime bien les couleurs des robes des femmes, c'est coloré et gai !

RS a dit…

Véro

J'ai effectivement remarqué que tu passais du temps sur mon blog, et ça me fait d'autant plus plaisir que ce soit un moment agréable.

Le feu traditionnel est plutôt rare dans les villes, et je l'associe aux bons moments de la vie : les Fêtes, les vacances à la campagne ... Il y a un petit côté magique avec un feu de bois : les gens se regroupent autour et passent un moment agréable dans une abiance détendue ... On aimerait que ce soit plus fréquent mais il perdrait probablement de son charme ...

Bonne balade ;-)

RS a dit…

Anne

C'est vrai que les couleurs vives sont bienvenues dans un environnement très "nature".

Cette visite de même que celle des Masaï m'a laissé une impression mitigée. Un peu comme si tout était trop bien organisé, une sorte de musée, de témoignage du passé ... sauf que c'est maintenant, et que les "acteurs" affirment leur volonté de continuer à vivre de la sorte.

Il y aurait là le témoignage d'une culture, d'une société, d'une manière de vivre traditionnelle au sein d'un village traditionnel. Une vie difficile nous assure le guide, qui met en avant la nature environnante, aride, hostile, les difficultés d'alimentation, le cheptel pauvre, ... Et on insiste bien sur la volonté de ces peuples de maintenir leurs traditions, leur société, leur vie en l'état. Comment expliquer alors le "droit d'entrée" de 20 dollars par personne ? A quoi sert cet argent ?

De même, il y a une "organisation" autour de ces visites qui étonne... Par exemple, juste avant d'arriver à la réserve de Shaba, on croise 3 "villages", très proches les uns des autres, notamment un village occupé exclusivement par des femmes et leurs enfants. Pourtant, je n'ai vu aucun guide emmener les touristes dans les 2 autres villages, alors qu'ils sont signalés. Pourquoi ?

Anonyme a dit…

merci Raphaël pour m'avoir dirigée vers ta réponse. Je me rends compte que toi aussi tu questionnes tes voyages.
Connais-tu ce lieu :
http://www.vieuxmetiers.com/le_village.htm
On y fait des démonstrations d'anciennes techniques traditionnelles. J'aime cette approche, mais personne ne veut faire croire que les animateurs, qui sont de vrais passionnés, veulent vivrent comme leurs grands parents.
A l'inverse, à l'étranger et pour des raisons économiques (couleur locale à l'attention des touristes), on veut nous laisser croire que les populations indigènes préfèrent vivre sans un minimum de confort moderne. 20 dollars pour payer les médecins... et pourquoi pas 20 dollars pour l'amélioration des conditions de vie qui aurait une répercution directe sur l'état de santé.
Mais je constate avec plaisir que de nouvelles pratiques se mettent en place. Des villageois, en Afrique, en Asie prennent leur sort en main. A côté de leur village, plus récent, ils gardent le village ancien et y accueillent des visiteurs en leur montrant la manière dont vivaient leurs parents sans pour autant faire croire à qui que ce soit qu'ils préfèrent dormir sous un toit qui perce. Ils ont la sagesse de tester certains objets plus pratiques et sont parfaitement capables de ne retenir que ceux qui sont vraiment utiles à leur mode de vie.
Véro