vendredi 2 novembre 2007

Sur la plaine du Kilimanjaro

Le parc d'Amboseli est un havre de paix pour les animaux qui prospèrent en quantité. Il semble y avoir trop peu de prédateurs ...



On les voit même en nombre juste à quelque pas des lodges. C'est une différence notable avec les autres parcs où il faut davantage chercher les animaux


Les points d'eau et l'absence de végétation haute permettent aux animaux de venir se désaltérer sans crainte de mauvaise surprise. De fait, les prédateurs sortent chasser la nuit et sont invisibles dans la journée.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

magnifiques photos, on aperçoit sur la première photo, au-dessus des nuages, une montagne, c'est superbe !

C'est super plat là-bas !
On voit des girafes au loin, tout ça c'est magnifique, la nature et le calme, ça doit être très riche comme expérience.

RS a dit…

C'est le Kilimanjaro, la montagne au fond sur la 1ière photo.

Comme c'est très plat (le parc d'Amboseli est un ancien lac asséché), et que la végétation est rase à cette époque, les animaux voient loin et sont plus tranquilles puisque les prédateurs ne chassent pas la journée. Et du coup, nous aussi ...

En plus, comme c'est très sec, le moindre animal soulève un nuage de poussière en se déplaçant, ce qui donne une ambiance très "western" ...

Tout cela contribue à en faire une expérience à vivre : richesse, tranquilité, en prise avec les éléments ...

Anonyme a dit…

Ce que tu décris semble se diriger vers un déséquilibre... Véro

RS a dit…

En effet, le guide me disait qu'il y avait trop d'éléphants, et comme ils consomment 400 kg de nourriture par jour, cela représente une ponction importante sur l'écosystème.

La nature a son propre mécanisme de correction des déséquilibres : lorsqu'il y aura trop d'herbivores, il n'y aura plus de quoi nourrir tout le monde. Les herbivores seront affaiblis et donc des proies plus faciles pour les prédateurs, qui s'en donneront à coeur joie.

S'il advient que les prédateurs deviennent trop nombreux, le même mécanisme de régulation oeuvrera, la diminution des proies conduisant à la famine chez les prédateurs.

Le côté magique du système, c'est que l'équilibre est dynamique : personne ne dit "maintenant il y a trop de prédateurs, il faut les affamer". Cela se fait naturellement.

Anonyme a dit…

Pour le règne animal la nature est bien faite. Chez l'homme le déséquilibre ne se règle pas si naturellement. Véro